1-c’est le kinésithérapeute qui décide !
Lors de la consultation chez le kinésithérapeute, votre bébé va une nouvelle fois être examiné. Le praticien écoute sa respiration et le bruit de sifflement caractéristique de la bronchiolite. Il est aussi amené à vous interroger pour connaître notamment le nombre de quintes de toux quotidiennes de votre bébé. Ces informations l’aident à déterminer l’avancement de la maladie et à décider, au cas par cas, si la kiné respiratoire est bien justifiée.
Il existe certaines contre-indications concernant l’âge de l’enfant, son poids et son état généralde santé. La prudence est de mise pour les bébés nés prématurément, ou ceux qui ont un poids trop faible par rapport à leur taille. Généralement, les kinésithérapeutes redoublent de vigilance pour les bébés de moins de 3 mois, plus fragiles. Par ailleurs, ils s’assurent auprès des parents que l’enfant ne présente pas d’autres pathologies, pour lesquelles la kiné respiratoire serait inefficace (allergies, asthme, etc.). Si le kiné se déclare inapte à soigner votre bébé, il vous redirigera alors vers l’un des services adaptés.
Enfin, il est important d’indiquer au praticien à quand remonte le dernier repas de votre enfant. Les risques de fausse route et de vomissements étant fréquents, il est recommandé de le nourrir 2 à 3 heures avant la séance de kinésithérapie.
Il existe certaines contre-indications concernant l’âge de l’enfant, son poids et son état généralde santé. La prudence est de mise pour les bébés nés prématurément, ou ceux qui ont un poids trop faible par rapport à leur taille. Généralement, les kinésithérapeutes redoublent de vigilance pour les bébés de moins de 3 mois, plus fragiles. Par ailleurs, ils s’assurent auprès des parents que l’enfant ne présente pas d’autres pathologies, pour lesquelles la kiné respiratoire serait inefficace (allergies, asthme, etc.). Si le kiné se déclare inapte à soigner votre bébé, il vous redirigera alors vers l’un des services adaptés.
Enfin, il est important d’indiquer au praticien à quand remonte le dernier repas de votre enfant. Les risques de fausse route et de vomissements étant fréquents, il est recommandé de le nourrir 2 à 3 heures avant la séance de kinésithérapie.
2-Kiné respiratoire : le déroulement de la séance
Une fois l’avancement de la bronchiolite constaté par le kinésithérapeute lui-même, la séance peut commencer. La pratique est souvent impressionnante, autant pour les parents que pour les enfants, mais vous pouvez en être sûrs, elle n’est pas douloureuse ! La kiné respiratoire s’effectue dans un cadre réglementé. Le kinésithérapeute fait un massage thoracique en profondeur. Avec la pression et le mouvement de la main, il provoque un drainage des broncheset fait ainsi remonter les sécrétions jusqu’à la bouche du bébé. Le massage provoque la toux, et l’enfant, en crachant, dégage progressivement ses voies respiratoires. S’il ne rejette rien au cours de la séance (ce qui est assez fréquent), cela ne signifie pas qu’elle est inefficace. C’est que le bébé a ravalé les secrétions qui se retrouveront alors dans les selles. Ne vous inquiétez pas non plus si votre enfant vomit, c’est aussi une manière pour lui d’évacuer les sécrétions. Pensez juste à bien à le faire boire pour éviter qu’il ne se déshydrate.
La présence des parents facilite souvent la séance. Ainsi, n’hésitez pas à demander à votre kiné de vous expliquer en détail les manipulations effectuées. Vous pouvez, sur son conseil, poser vous-même la main sur le torse de l’enfant afin de sentir l’encombrement des bronches. Vous comprendrez ainsi mieux l’utilité de la méthode.
En général, 5 à 6 séances suffisent à dégager l’ensemble des bronches. Si des résultats se font sentir dès les premières séances, le rythme d’une séance par jour doit impérativement être respecté. En effet, le dégagement des bronches doit se faire quotidiennement pour espérer soigner pleinement l’enfant atteint. Les dernières consultations sont souvent plus faciles car le kiné termine doucement de dégager les bronches par un massage moins profond. Il peut arriver que le nombre des séances soit légèrement augmenté, encore une fois le choix se fait au cas par cas. Cependant, il ne doit jamais dépasser 10 séances. Si c’est le cas, le kiné doit renvoyer le bébé chez un spécialiste pour diagnostiquer un autre problème : allergies, asthme…
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