vendredi 27 février 2015

Les Maladies Des Bébés - la varicelle -

Bébé a la varicelle

Bébé a la varicelle : apprenez tout sur cette maladie
La varicelle fait partie des maladies infantiles les plus courantes. Très contagieuse, elle se propage à vitesse grand V entre les enfants : presque 90% des enfants attrapent ainsi la varicelle avant l’âge de 8 ans. Ce qui n’est pas forcément un drame… En effet, la varicelle du jeune enfant est, sauf circonstances exceptionnelles, bien moins grave que celle de l’adulte. Il n’en est pas moins essentiel de la reconnaître au plus tôt chez bébé et de la soigner ! Pour vous y aider, voici l’essentiel de ce qu'il faut savoir sur la varicelle de bébé.

1-Comment bébé attrape-t-il la varicelle ?

 La varicelle est due à un virus de la famille de l’herpès : l’herpès zoster. Le virus se propage le plus souvent via des petites gouttes de salive ou de mucus rejetées dans l’air lors d’un éternuement. Porté par l’air, le virus peut se propager de pièce en pièce. Il suffit ainsi qu’un seul enfant soit atteint pour contaminer toute une crèche ou plusieurs classes d’une école… Plus rarement, la contagion peut être due à la consommation d’aliments contaminés ou à un contact direct avec les boutons d’un enfant contagieux.
Les symptômes de la varicelle chez bébé mettent une quinzaine de jours à apparaître après la contamination. Bébé a de la fièvre, il est très fatigué et peut avoir le nez qui coule. Sur sa peau apparaissent des boutons rouges qui évoluent au fil des jours. Après la rougeur, ces petites lésions se remplissent de liquide (qui contient beaucoup de virus) et finissent par former des croûtes. Des boutons de stades différents sont présents sur tout le corps et ils démangent beaucoup.
Il arrive aussi que bébé soit contaminé in utero. Cela survient si la mère attrape la varicelle durant les 5 premiers mois de grossesse ou peu de jours avant l’accouchement. Les conséquences de la combinaison "grossesse et varicelle" peuvent être lourdes pour l’enfant (graves malformations, voire décès du bébé). Ce cas de figure est heureusement très rare : 9 mamans sur 10 ayant eu la varicelle durant l’enfance, elles sont immunisées contre le virus.

2-Comment diagnostique-t-on la varicelle de l’enfant ?

Le diagnostic de la varicelle du jeune enfant se fait habituellement dans le cabinet d’un pédiatre ou d’un médecin généraliste. Le médecin va commencer par analyser les symptômes cliniques : prise de température, recherche des boutons… Ce n’est pas toujours aisé : certains enfants n’ont qu’un seul et unique bouton de varicelle. D'autres, moins chanceux, en ont partout : entre les orteils, sur le cuir chevelu et même dans la bouche ! D'ordinaire, le simple examen des boutons ‒ et le fait qu’il y ait une épidémie de varicelle dans la région ‒ permet au médecin d’établir son diagnostic. En cas de doute, il fait un prélèvement du liquide contenu dans les boutons pour analyse. Si l’enfant est aussi sujet à de vives douleurs au ventre ou à la tête, le médecin recherche une éventuelle (et rare) complication de la varicelle comme une encéphalite. Ces complications ne concernent que les bébés au système immunitaire déficient.

3-Comment combattre la varicelle de bébé ?

 Pour prévenir la varicelle chez bébé, il existe un vaccin anti-varicelle très efficace pour le protéger. La vaccination peut se faire en urgence dans les 2 ou 3 jours suivant sa rencontre avec un enfant contagieux.Si bébé a déjà la varicelle, il s’agit surtout de soigner les symptômes. La fièvre doit ainsi être combattue avec du paracétamol (pas d’aspirine en cas de varicelle !) et en hydratant bébé régulièrement.
Autre priorité : empêchez votre petit de se gratter, sinon gare aux cicatrices définitives ! En plus, se gratter favorise la surinfection… Un traitement homéopathique ou des antihistaminiques aident à diminuer les démangeaisons de bébé. Une à deux douches par jour, courtes et tièdes, peuvent aussi le soulager. Mettez-lui de préférence des vêtements amples et coupez-lui les ongles. En cas de force majeure, vous pouvez également mettre des moufles à votre petit pour l’empêcher de se gratter !S’il y a surinfection malgré tout, le médecin mettra bébé sous antibiotiques.Il est aussi important de tenir bébé éloigné au maximum des autres enfants durant sa période contagieuse.Bébé est contagieux en moyenne 2 jours avant que les boutons ne sortent. Il le reste jusqu'à ce que les boutons aient disparu, ce qui demande en général une bonne dizaine de jours.

Les Maladies Des Bébés - Maladies de l'hiver -

Les Maladies Des Bébés - Maladies de l'hiver -

















1-Eviter d’avoir froid
Les virus, en grande partie responsables des infections ORL, se propagent bien plus facilement à basse température. Ce n’est pas une raison pour ne plus sortir, au contraire, mais il faut observer quelques règles de conduite. 
L’hypothermie guette très rapidement les enfants, surtout ceux qui bougent peu ou qui sont en poussette. Les expositions prolongées au froid ne sont donc pas conseillées surtout avec un enfant en bas âge.
Les enfants ont du mal à se rendre compte de la température, ils peuvent aussi bien rester une éternité habillés comme pour prendre le téléski dans un salon surchauffé, que sortir en chaussettes accueillir mamie par 0°C. Écharpe, bonnet sont donc de rigueur au moindre courant d’air. 
Pull, sous-pull, n’hésitez pas à les vêtir chaudement (tête, mains et pieds compris) avec plusieurs couches de vêtements. Et surtout, proposez-lui de se changer si ses vêtements humides sont humides.
2-Adopter une hygiène irréprochable
Infection urinaire, gastro, infections ORL… vu leur fort pouvoir contagieux, l’hygiène est très certainement la meilleure défense.
Le toucher est le principal vecteur de transmission. Aussi faut-il se laver les mains le plus souvent possible. Et systématiquement après avoir pris les transports en commun ou être allé dans un lieu public. Tout comme lorsque vous êtes enrhumée, que vous avez éternué, toussé, ou que vous vous êtes mouchée. Et bien sûr avant de vous occuper des enfants, et particulièrement des bébés. De la même façon, faites laver les mains aux petits. Ils transportent les mêmes germes pathogènes, touchent et goûtent généralement avec grand plaisir tout ce qui les entoure !
Mouchez-vous régulièrement en utilisant à chaque fois un nouveau mouchoir jetable. 
De la même façon, mouchez les enfants au moindre nez qui coule. Au besoin, utilisez du sérum physiologique ou de l’eau de mer. C’est très important d’évacuer toutes les sécrétions et de dégager le plus souvent possible les voix aériennes.
Faites de l’exercice ! Même la marche stimule l’état général, élimine les toxines et le stress. De plus, l’exercice physique aide à l’auto nettoyage des voies respiratoires. L’idéal est de pratiquer une activité physique de 30 à 40 minutes trois fois par semaine. Alors quand vous le pouvez, oubliez la voiture pour aller à l’école, prenez les escaliers et faites une bonne partie de foot ! En plus de leur faire du bien physiquement, ça les ravira de voir maman dans les buts !
3-Se reposer avant tout
Changement de saison, entrée en crèche, en maternelle, en CP… que de raisons d’être fatigué à l’entrée de l’hiver. Un organisme éreinté est beaucoup plus réceptif aux coups de froid et se défend moins bien contre les agressions.
Respectez le sommeil des plus petits et suivez leur rythme aussi bien pour les siestes que le soir. Ce n’est pas le meilleur moment pour essayer de les « caler » ou de leur faire « sauter une sieste »
Vivre en collectivité, crèche ou école, leur demande un réel effort. Vous pouvez leur faire rattraper le sommeil en retard avec des siestes par exemple, même pour les plus grands. Et tâchez de leur préserver un sommeil réparateur en respectant l’heure du coucher.
Et vous, reposez-vous et relaxez-vous. Combattez le stress et respectez un minimum de huit heures de sommeil par nuit, avec un rythme d’endormissement régulier.
4-Se donner un petit coup de pouce
C’est valable pour toute la famille, l’alimentation fait partie des remèdes efficaces de prévention. Sans bouleverser vos habitudes alimentaires, essayez de consommer au moins 5 fruits et légumes par jour, et mettez deux fois par semaine du poisson à votre menu.
Si vous ne jurez que par l’homéopathie, vous trouverez aussi de nombreuses possibilités. Demandez conseil à votre médecin ; il vous indiquera les mesures préventives les mieux adaptées à votre cas et à celui de vos enfants.
Plusieurs moyens existent pour aider à booster les défenses naturelles. Cure de vitamines, traitement immunostimulant, probiotiques… Pour trouver celui qui convient à votre enfant, demandez conseil à votre pharmacien ou à votre médecin.
5-Assainir la maison
L’hiver il fait froid, alors on a tendance à se réfugier dans sa maison bien calfeutrée. Les virus sont ravis ! Pourtant quelques gestes simples mais efficaces suffisent à diminuer les risques.
Aérez fréquemment chacune de vos pièces, au minimum dix minutes chaque jour.
Ne surchauffez pas, et encore moins les chambres (18 à 20 °C maximum). L’air sec agresse les muqueuses des voies aériennes et les rend plus sensibles aux agents infectieux. S’il le faut, utilisez des humidificateurs.
Arrêtez de fumer est une des meilleures façons de se protéger des infections, car le tabac irrite et fragilise l’appareil respiratoire. Et n’exposez pas vos petits au tabagisme passif : on sait que les enfants de fumeurs sont plus souvent victimes d’infections ORL que ceux vivant dans un environnement non-fumeur.

Les Maladies Des Bébés - L’immunité -

-Les Maladies Des Bébés - L’immunité -



Dès sa 14 ème Semaine de vie in-Utéro , bébé possède déjà un système immunitaire. Les deux principaux acteurs qui le composent sont les lymphocytes T qui détruisent toutes cellules inconnues et les lymphocytes B qui produisent des anticorps spécifiques aux cellules rencontrées.


1-Nourrisson : un système immunitaire immature
2-Système immunitaire : comment le renforcer ?
3-Qu’est-ce qui affaiblit le système immunitaire ?
4-Immunité : et le mode de vie ?
Quand bébé naît, il possède des anticorps qui lui ont été transmis par sa maman. Le nouveau-né doit rapidement s’adapter à l’environnement bactérien qui l’entoure. Pas d’inquiétude, bébé est plus que prêt. D’ailleurs, il possède beaucoup plus de lymphocytes qu’un adulte. La nature est bien faite, l’organisme comprend vite qu’il va devoir se défendre. Malgré tout, Bébé possède un système immunitaire immature. « C’est comme s’il avait une voiture, mais qu’il ne savait pas conduire ! » commente Georges Picherot, chef de service de pédiatrie au CHU de Nantes. Il lui faudra rencontrer des bactéries pour qu’il sache y répondre correctement. Son système immunitaire peut parfois être trop réceptif à certaines bactéries. C’est pour cette raison qu’un nourrisson a souvent des  épisodes de Fièvre . Cela veut dire que son système immunitaire marche correctement. A contrario, un déficit immunitaire peut provoquer des infections sévères.
L 'allaitement  favorise le transfert d’IGa qui permet à bébé de se protéger des infections digestives et respiratoires. Georges Picherot conseil de suivre les recommandations de L’OMS et d’allaiter son bébé pendant au moins six mois. Si vous ne souhaitez pas allaiter (ou que vous ne pouvez pas), une bonne alimentation permettra à votre bébé d’être en forme. Le pédiatre conseille aussi de vacciner son bébé : « la vaccination n’atténue pas le système immunitaire. Au contraire, elle a pour but de le stimuler. » Georges Picherot donne l’exemple du vaccin contre l’hépatite B : « c’est à l’âge du nourrisson qu’il est le plus efficace ! »
Un déficit immunitaire, lié à l'insuffisance d'une ou de plusieurs fonctions immunologiques peut être d’origine héréditaire. 
Certaines maladies peuvent momentanément mettre à mal le système immunitaire. Notamment, la rougeole qui fait baisser l’immunité de bébé pendant quelques temps
Si une bonne alimentation permet de « booster » l’immunité, à l’inverse, quand celle-ci est mauvaise, le système immunitaire n’est pas au top.
Les parents dont l’enfant est en crèche depuis qu’il est nourrisson le constatent souvent : il est régulièrement malade. « Il faut faire preuve de bon sens. Une crèche où la proximité est absolue, ce n’est pas ce qu’il y a de mieux. Mais, rester dans un espace confiné ou dans « une bulle », ce n’est pas ce qu’il faut pour un enfant » explique Georges Picherot. La question du mode de vie n’est pas simple. Selon lui, il faudrait (si possible) retarder un peu l’âge de  l'entrée en crèche . Les infections y circulent à vitesse grand V. Au contraire, un enfant resté seul jusqu’à  3 ans, va rencontrer une multitude de bactéries à son arrivée en maternelle. Pas d’inquiétude, Bébé va, au fur et à mesure, s’adapter à l’environnement et apprendre à se défendre comme il faut. 

Les Maladies Des Bébés - L'infection urinaire -

Les Maladies Des Bébés - L'infection urinaire


L’infection urinaire se caractérise par un taux anormalement haut de bactéries dans les urines. C’est une affection qui est relativement courante chez les jeunes enfants. L’infection urinaire se soigne très bien et n’entraîne pratiquement pas de conséquence si elle est diagnostiquée rapidement. En général, les bactéries commencent par coloniser l’urètre et la vessie avant de monter jusqu'au reins. Il faut donc être très attentif aux symptômes.

1-Quels sont les premiers signes d’une infection urinaire chez bébé ?

Une infection urinaire peut être latente, c’est-à-dire présente sans aucun signe évocateur, si ce n’est une fièvre isolée. En règle général, les symptômes observés sont les mêmes que ceux de l’adulte. Si l'infection est basse , touchant l’urètre et la vessie, il est noté une dysurie (brûlure lors des mictions) et une pollakiurie (envies fréquentes et impérieuses d’uriner). Autant de symptômes qu’un tout petit aura évidemment du mal à verbaliser. L’urine présentera une odeur nauséabonde. Le tableau peut s’accompagner d’un état fébrile. Chez le nourrisson, la maladie peut s’annoncer par une fièvre isolée, des pleurs fréquents et inhabituels, une perte d’appétit et/ou des urines plus odorantes. Si l'infection est haute , touchant les reins, la fièvre se fait plus intense et s’accompagne de frissons. Dans de rares cas, un tableau septicémique est noté.

2-Comment s’établit le diagnostic de l’infection urinaire chez bébé ?

A l’apparition d’un symptôme et au moindre doute, une consultation chez le médecin ou chez le pédiatre s’impose. Dans un premier temps, le médecin procédera à un examen à l’aide d’une bandelette urinaire. Si le résultat s’avère positif, un  ECBU sera prescrit pour déterminer le germe responsable. En attendant les résultats, un traitement antibiotique sera administré. Celui-ci sera suivi pendant 8 à 10 jours. Des examens complémentaires seront effectués pour dépister une éventuelle malformation urologique. Les nouveau-nés et les nourrissons de moins de 3 mois sont systématiquement hospitalisés, afin de suivre l’évolution. Les cas de pyélonéphrite nécessitent aussi une hospitalisation

3-Quelles sont les causes de l’infection urinaire chez bébé ?

Dans 9 cas sur 10, la maladie est due à la colonisation d’Escherichia coli, une bactérie normalement présente dans l’intestin. En effet, des matières fécales entrant en contact avec le méat urétral peuvent apporter la bactérie. L’infection urinaire peut se déclencher si l’enfant retient volontairement ses urines ou lors d’une hydratation insuffisante. La constipation peut aussi provoquer la maladie. En effet, l’intestin présente un renflement qui va venir s’appuyer sur la vessie, empêchant une vidange correcte. L’urine stagnante, appelée stase urinaire, favorise le développement de bactéries. Une sténose urétrale peut aussi être à l’origine d’une rétention urinaire, donc être un risque de développement de bactéries. Une déficience des valves des uretères peut provoquer un reflux vésico-urétéral. Ce reflux provoque le développement d’une pyélonéphrite. En effet, les valves présentes sur les uretères sont défectueuses et laissent remonter l’urine de la vessie au rein.

Les Maladies Des Bébés - La pneumonie -


Les Maladies Des Bébés - La pneumonie
La pneumonie du jeune enfant fait souvent peur aux parents. Rassurez-vous : de nos jours, cette maladie est très majoritairement bénigne. Elle doit néanmoins être diagnostiquée au plus tôt et traitée avec soin. Pour la santé de bébé, il est donc important de bien vous informer sur le sujet.

1-Comment bébé contracte-t-il une pneumonie ?


La pneumonie de bébé est une infection pulmonaire virale, bactérienne ou même, mais très rarement, parasitaire. En France, les enfants sont surtout touchés par les pneumonies bactériennes, provoquées principalement par le pneumocoque. Elles se déclenchent souvent après un simple rhume. Les pneumonies virales sont surtout dues au virus syncytial ou au virus de la Grippe. A noter que ces formes virales sont particulièrement contagieuses. Éternuement, toux : les virus se propagent via les gouttes de salive et les mucosités. Quant au parasite parfois rencontré, il s’agit surtout du champignon microscopique Pneumocystis jirovec. Quel que soit l’agent pathogène, il entraîne des problèmes au niveau des alvéoles pulmonaires. Celles-ci se gorgent anormalement de liquide et ne peuvent plus assurer convenablement les échanges gazeux de la respiration. Conséquence logique : bébé a du mal à respirer !
Les autres symptômes de la pneumonie chez bébé sont une fièvre plus ou moins intense, des céphalées, des maux de ventre et une toux sèche. Les formes virales peuvent provoquer des symptômes supplémentaires variés, selon le virus en cause. Bébé peut ainsi avoir la diarrhée ou des petits boutons par exemple. A noter que la pneumonie due au virus de la grippe (virus influenza) fait partie des plus dangereuses. En effet, elle peut entraîner une surinfection bactérienne dans le système respiratoire, parfois mortelle. Les complications de la pneumonie concernent surtout les bébés déjà fragilisés, souffrant d’un problème cardiaque par exemple.

2-Comment diagnostique-t-on la pneumonie de l’enfant ?

Le diagnostic de la pneumonie du jeune enfant commence par un examen clinique. Le médecin prend en compte tous les symptômes et écoute avec une attention particulière la respiration de bébé. Les formes bactériennes sont caractérisées par ce qu’on nomme des « râles crépitants », un son très particulier produit lors de la respiration.
Il est aussi fréquent de faire passer une radiographie thoracique à bébé. En cas d’infection virale ou parasitaire, les deux poumons de l’enfant présentent des opacités sur la radio contre un seul lobe opaque pour les formes bactériennes. Une analyse sanguine donne alors des précisions sur la nature du virus, de la bactérie ou du parasite en cause.

3-Comment soigner la pneumonie de bébé ?


Le traitement de la pneumonie de bébé dépend de sa cause. Les antibiotiques sont généralement réservés aux formes bactériennes ou parasitaires. Des antiviraux spécifiques au virus responsable peuvent être utilisés pour les formes virales. Dans tous les cas, il est aussi important de lutter contre la fièvre de bébé à l’aide de paracétamol par exemple. Un peu de kinésithérapie respiratoire peut également aider l’enfant à mieux respirer durant sa maladie. La pneumonie disparaît normalement en 10-12 jours en moyenne. Une radiographie thoracique de contrôle est normalement effectuée pour s’assurer que bébé est bien guéri. A noter que les bébés à risques (immunodéprimés ou qui présentent un problème cardiaque) et les nourrissons de moins de 3 mois sont souvent hospitalisés le temps du traitement. L’équipe médicale peut ainsi tenir leur évolution à l’œil et agir en urgence si besoin.
Bien que les traitements soient de nos jours très efficaces, il est tout de même conseillé de prémunir bébé au maximum contre cette maladie. Le vaccin anti-pneumococcique est particulièrement recommandé. Des règles d’hygiène simples, comme se laver les mains ou éternuer dans le creux de son bras peuvent aussi réduire les risques de contagion.

Les Maladies Des Bébés -Le rhume de hanche-

-Les Maladies Des Bébés -Le rhume de hanche

Au réveil, ce matin bébé boite ou refuse de marcher.Il n’arrive plus à plier sa jambe à cause de la douleur. Il faut alors penser à un rhume de hanche. Affection bénigne et passagère, le rhume de hanche est responsable de la moitié des cas de boiterie chez les enfants.

1-Qu’est-ce qu’un rhume de hanche chez bébé ?

Cela peut vous paraître étonnant d’associer rhume et hanche, pourtant le rhume de hanche est une maladie. Généralement, il fait suite à un « vrai » rhume ou à une rhino-pharyngite. Il s’agit d’une inflammation articulaire de la hanche, de son vrai nom "synovite aiguë transitoire de la hanche", qui touche les enfants à partir de deux ans. Bébé va avoir mal à la jambe, il va boiter. La plupart du temps, le rhume de hanche est unilatéral. C’est une maladie bénigne qui affecte principalement les petits garçons. Au bout de quelques jours, tout va rentrer dans l’ordre et bébé va remarcher normalement.

2-Comment diagnostiquer le rhume de hanche de bébé ?

Il faut consulter son médecin ou son pédiatre qui va prescrire une radiographie. Elle a pour but de confirmer qu’il n’y a pas de problèmes plus graves comme une fracture ostéochondrite ou une infection de la hanche. Ensuite, une échographie va montrer un épanchement de liquide dans l’articulation, c’est cet épanchement qui est responsable des douleurs. Des tests sanguins normaux ou légèrement inflammatoires vont confirmer qu’il s’agit bien d’un rhume de hanche. Il faudra refaire une radiographie de contrôle après 6 semaines pour arriver à la guérison totale de bébé.

3-Comment traiter le rhume de hanche de bébé ?

Le traitement est assez simple, il faut garder bébé allongé et l’empêcher de marcher pendant plusieurs jours. Le médecin pourra prescrire des antalgiques comme du paracétamol, voire des anti-inflammatoires, pour soulager bébé. Dans la majorité des cas de rhume de hanche, ce traitement est suffisant. Mais en cas de douleurs ou de raideurs trop importantes, il va falloir immobiliser bébé et exercer une traction de la jambe grâce à un appareillage spécifique. Ce qui implique une hospitalisation de quelques jours.
L’origine du rhume de hanche étant peu claire, il est difficile de prévenir sa survenue.

Les Maladies Des Bébés - La roséole -

Les Maladies Des Bébés - La roséole












1-La roséole, qu'est-ce que c'est ?

La roséole est une infection d'origine virale, aussi appelée exanthème subit ou sixième maladie, car c’est la sixième maladie de l’enfance provoquant une éruption rouge de la peau. Elle apparaît par une fièvre éruptive.
Elle est contagieuse et se transmet par contact direct pendant les périodes d’incubation et de fièvre qui précèdent l’apparition des boutons. Les enfants l’attrapent en périodes d’épidémie.

2-Quels enfants sont concernés ?

Bénigne, la roséole concerne les enfants âgés de 1 mois et demi à 2 ans environ. Elle devientrare après 4 ans. De ce fait, aucun vaccin n’est indispensable pour l’instant.

3Symptômes de la roséole

Une fièvre assez élevée, 39 voire 40 °, pendant trois jours environ (attention au risque de convulsions), sans autre symptôme. La température baisse soudainement au quatrième jour.
Les petits boutons roses apparaissent sur l'ensemble du corps pendant 48 heures maximum. Ces petites tâches sont superficielles, rose pâle, prédominantes sur le tronc mais pouvant aussi atteindre les membres, tout en épargnant le visage. A partir de ce moment, Bébé n'est plus contagieux.

Traitement de la roséole

La roséole guérit spontanément, souvent aussi vite qu'elle a surgit.
Cependant, le médecin prescrira certainement du paracétamol afin de lutter contre la fièvre. Pour éviter la déshydratation, il est aussi recommandé de faire boire l’enfant régulièrement au cours de la journée.

Twitter Delicious Facebook Digg Stumbleupon Favorites More

 
Cheap Web Hosting